Qualifie les êtres vivants dont les cellules possèdent une membrane nucléaire
séparant le noyau, qui contient le matériel génétique (ADN), du cytoplasme.
Les premières cellules eucaryotes sont apparues il y a 1,5 milliard d'années,
de l'association durable de 2 types très différents de bactéries, dont l'une
était probablement celle qui deviendrait l'actuelle mitochondrie.
Les eucaryotes forment un embranchement spécifique, qui n'a pas évolué à partir
des procaryotes (bactéries notamment) mais d'un ancêtre commun (LUCA).
La découverte au Gabon, près de Fanceville, de fossiles d'eucaryotes
pluricellulaires dans des terrains datés de 2,1 milliards d'années repousse
l'âge d'apparition des premiers métazoaires, que l'on attribuait à la faune
d'Ediacara en Australie, âgée de 600 millions d'années [07/2010].
Alors que l'on situait l'apparition de la vie sur les continents à -500 millions
d'années, la découverte en Ecosse de fossiles de microflore présentant des
structures organiques asymétriques avec une différenciation dorso-ventrale
repousse cette date à -1 milliard d'années - ce site est considéré depuis 1907
comme un des berceaux de la vie en eau douce [06/2011].
La stérane, une molécule cyclique complexe, est considérée comme un biomarqueur
dont la présence dans des sédiments fossiles est un indice biologique de la
présence d'eucaryotes à l'époque où ces sédiments se sont formés - elle plaide
en faveur de l'existence d'un noyau, sans constituer une preuve directe [08/2010].
La science a décrit 1,2 millions d'espèces d'eucaryotes, ce qui permet d'estimer
à 8,3 millions le nombres d'eucaryotes présents sur Terre (dont 2,2 sont marins),
avec une marge d'erreur de plus ou moins 1,3 million.
86 % des espèces terrestres et 91 % des espèces marines resteraient donc à
découvrir [10/2011].
La séparation entre le règne végétal et le règne animal s'est produite il y a
600 millions d'années.
L'anémone de mer étoilée Némastosetlla vectensis semble dater de cette époque,
puisqu'elle se situe à mi-chemin entre l'animal et le végétal. La composition
et la séquence des micro-brins d'ARN qu'elle utilise pour réguler ses gènes
sont bien plus proche de celles des plantes que des animaux [05/2014].
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