Substance protéique (immunoglobuline) engendrée par l'organisme (dans les
plasmocytes) à la suite de l'introduction dans celui-ci d'un antigène et
concourant au mécanisme de l'immunité.
Lorsque des microbes envahissent l'organisme, les lymphocytes B se multiplient
et se transforment en plasmocytes. Chaque microbe stimule la multiplication
d'un seul type de lymphocytes qui donne un type particulier de plasmocyte. Le
type de plasmocyte formé est celui qui produit un anticorps spécifique capable
de se fixer au microbe ayant envahi l'organisme, le rendant ainsi visible des
macrophages qui les digéreront.
Le résultat de cette interaction moléculaire entre un anticorps et un antigène
est nommé "complexe immun".
La méthode immuno-enzymatique ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay) est
utilisée en immunologie pour détecter la présence d'un anticorps ou d'un
antigène dans un échantillon. Elle consiste mettre en présence l'échantillon
avec des anticorps spécifiques, puis à déclencher une réaction catalysée par
une enzyme qui libère un composant coloré, qu'une spectroscopie permet ensuite
de détecter (ce qui nécessite un appareillage lourd et coûteux).
Des scientifiques de l'Imperial College de Londres ont amélioré la méthode
ELISA en la rendant plus légère et en divisant son coût par dix tout en
mumtipliant la sensibilité du test par dix, rendant possible son usage dans
des régions pauvres et mal équipées. Le prototype présenté se base sur des
nanoparticules d'or et de l'eau oxygénée, donnant au mélange une couleur
rougeâtre visible à l'oeil nu, qui vire au bleu (grâce à une ensyme capable de
transformer l'eau oxygénée en eau) si le biomarqueur testé est présent [11/2012].
Les "autoanticorps" sont des anticorps dirigés contre certaines catégories de
cellules de l'organisme, ce qui provoque des maladies auto-immunes.
Une étude américaine montre que ces autoanticorps sont aussi présents en grande
quantité dans le sang des personnes saines : en moyenne un individu possède
plus de 1000 autoanticorps différents, davantage chez la femme (plus sujettes
aux maladies auto-immunes) que chez l'homme, moins chez les individus malades.
Le nombre de ces autoanticorps augmente par ailleurs avec l'âge.
Ces données nouvelles laissent à penser que les autoanticorps jouent un rôle
actif et positif dans l'immunité, encore à découvrir [04/2013].
|