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 GénétiqueRechercher images 

Science de l'hérédité, qui étudie la transmission des caractères anatomiques et fonctionnels entre les êtres vivants. La génétique a étudié tout d'abord les lois qui président, statistiquement, à la transmission héréditaire des particularités individuelles les plus visibles (lois de Mendel, 1865). Dans un deuxième temps, elle a cherché et trouvé le support matériel des caractères héréditaires à l'aide des expériences sur la drosphile (théorie chromosomique, T. H. Morgan). Dans un troisième temps, elle s'est intéressée aux anomalies et aux mutations chromosomiques, d'une part à des fins médicales (dépistage et traitement précoce des anomalies chromosomiques chez le foetus humain ou chez le nouveau-né), d'autre part en vue de fournir une base rationnelle aux phénomènes d'évolution (génétique des populations, Dobzhansky). Actuellement, la découverte du code génétique (Watson et Crick, 1953) et l'analyse fine des médiations enzymatiques, par lesquelles les unités génétiques (gènes) gouvernent la construction de l'individu (Monod, Jacob et Lwoff, 1964), assurent la jonction entre génétique et embryologie. En revanche, l'étude de la causalité des mutations reste encore largement ouverte à la recherche. * Les lois de Mendel. Pour débrouiller l'écheveau complexe de la transmission héréditaire, Mendel eut l'idée de considérer des caractères présentant des versions alternatives bien tranchées. Chez le petit pois comestible, Pisum sativum, il choisit d'étudier des caractères comme la forme de la graine (ronde ou ridée) ou sa couleur (jaune ou verte). Dans une première série d'expériences, il fit se croiser des individus différant par un seul caractère et constata que tous les individus (dits "de génération F1") issus du croisement étaient identiques. C'est la première loi, celle de l'"uniformité de la génération F1". Lorsqu'on croise entre eux des individus de génération F1, on obtient une génération F2 dans laquelle les deux versions de la forme de la graine apparaissent à nouveau, dans des proportions bien définies : trois pour un. Ce résultat illustre la deuxième loi de Mendel, celle de la "ségrégation des caractères dans la génération F2". La troisième loi de Mendel, dite "d'assortiment indépendant des caractères", s'applique aux croisements entre individus différant par deux caractères. Si l'on croise des pois à graines rondes et jaunes avec des pois à graines ridées et vertes, on obtient une génération F1 encore uniforme. Dans la génération F2, on obtient, en proportions bien définies, des descendants comparables aux parents et de nouvelles combinaisons. On a montré, au début du XXe siècle, que les lois de Mendel s'appliquaient aussi au cas de l'hérédité intermédiaire, c'est-à-dire quand deux versions d'un caractère peuvent déterminer une troisième version, intermédiaire entre les deux autres. Ces versions sont alors dites "semi-dominantes" ou "codominantes". * La théorie chromosomique de l'hérédité Au début du XXe siècle, l'Américain W. S. Sutton et l'Allemand T. Boveri parviennent à suivre le destin de chacun des chromosomes d'une division cellulaire à l'autre. Après confirmation de leurs expériences, ils avancent l'idée que, en raison de leur comportement similaire, les facteurs de l'hérédité de Mendel, baptisés gènes, doivent être localisés sur les chromosomes. Cette découverte sera confirmée par le biologiste américain Thomas Hunt Morgan et son équipe de l'université Columbia de New York. Ils démontrent que le sexe est déterminé par une paire de chromosomes particuliers. Les deux éléments de cette paire sont différents selon le sexe. Chez la plupart des animaux, en effet, toutes les cellules du corps de la femelle possèdent une paire de chromosomes sexuels XX tandis que toutes les cellules du corps du mâle possèdent un chromosome sexuel X et un chromosome Y. Au cours d'expériences sur la drosophile (la mouche du vinaigre ou Drosophila melanogaster), T. H. Morgan étudie le devenir d'un gène déterminant la couleur des yeux, lié aux chromosomes sexuels, et découvre d'autres gènes, tels que ceux qui définissent la couleur du corps ou la longueur des ailes, qui sont aussi portés par les chromosomes X. En 1915, Morgan publie une démonstration complète de la théorie chromosomique de l'hérédité qui prouve que la totalité de l'information génétique est fragmentée en milliers de gènes. La base théorique de la génétique moléculaire a été postulée en 1944 par Erwin Schrödinger : selon lui, l'hérédité est la transmission d'un ordre physique par la tranmission d'une substance physiquement ordonnée. Oswald Avery suggérera en 1944 que l'ADN est le support de l'hérédité. James Watson et Francis Crick élucideront en 1953 la structure de cet ADN, sur la base d'un cliché radiographique de Rosalind Franklin pris en 1952. * La génétique chez l'être humain Presque toutes les cellules de l'organisme humain possèdent, dans les chromosomes de leur noyau, des informations identiques sur tout ce qui concerne l'individu et qui est transmissible à sa descendance. Chaque unité d'information est portée par un gène, petite région de la molécule d'ADN qui constitue les chromosomes. Les chromosomes forment des paires, les deux éléments d'une paire étant dits "homologues" : ils commandent les mêmes caractères (par exemple, ils participent à la détermination de la couleur de la peau), mais l'un d'eux représente l'information venue du père, et l'autre, celle venue de la mère. Un sujet est hétérozygote si, dans un couple de gènes homologues (allèles), celui venant du père est différent de celui venant de la mère (par exemple, l'un commande la couleur blanche, l'autre la noire). Le sujet est homozygote si, au contraire, les deux allèles sont strictement identiques. Un gène est dominant s'il arrive toujours à s'exprimer, à se manifester, même quand il est seul, à l'état hétérozygote. L'autre allèle, qui ne s'exprime qu'à l'état homozygote, est dit récessif. Ainsi, en ce qui concerne les groupes sanguins des globules rouges, le gène A (comme le B d'ailleurs) est dominant par rapport au O, qui est donc récessif. Une personne qui a un génotype (c'est-à-dire des gènes) A/O, A venant par exemple du père et O de la mère, a un phénotype (manière dont le génotype s'exprime) A ; on dit que cette personne est du groupe A. Pour être du groupe O, elle doit avoir un génotype O/O. L'espèce humaine possède dans son patrimoine génétique 23 paires de chromosomes, 22 étant formées d'autosomes et 1 d'allosomes, ou chromosomes sexuels : X/X chez la femme, X/Y chez l'homme (le Y venant toujours du père, le X toujours de la mère). La plupart des caractères physiques de l'homme sont influencés par des variables génétiques multiples et par l'environnement. La taille, par exemple, dépend largement de facteurs génétiques alors que le poids dépend davantage de facteurs liés à l'environnement. D'autres caractères, tels que les groupes sanguins ou les anticorps responsables des phénomènes de rejet au cours des greffes d'organes, sont entièrement liés à des facteurs génétiques. C'est un groupe de gènes liés, les gènes du CMH (HLA chez l'homme), qui décide si un organe greffé sera accepté ou rejeté ; il est également responsable de la résistance à plusieurs maladies, comme les allergies, le diabète ou l'arthrite. La sensibilité à d'autres maladies, comme la schizophrénie, la tuberculose, le paludisme, plusieurs formes de cancer, les migraines ou l'hypertension artérielle, subit également un important déterminisme génétique. De nombreuses maladies rares sont provoquées par des allèles récessifs et quelques unes par des allèles dominants. L'identification et l'étude des gènes sont d'un grand intérêt pour les biologistes et également pour la science médicale lorsqu'un gène particulier est impliqué dans une maladie. Le génome humain comporte 24567 gènes [11/2003] / 20 488 gènes [08/2007] / 19 000 gènes [08/2014] (alors qu'on estimait initialement ce nombre entre 50 000 et 100 000), dont 4000 peuvent être associés à une maladie. Le projet public international Human Genome Project (voir HUGO) a été lancé en 1990 pour caractériser le génome humain en entier. Son objectif principal était de dresser plusieurs cartes génétiques, dont la séquence entière de nucléotides du génome humain. Cet objectif a été officiellement déclaré atteint le 14 avril 2003 : le génome humain compte ainsi 3,12 milliards de paires de bases qui forment 24567 gènes (estimation revue à 19 000 gènes [08/2014]). 4000 de ces gènes peuvent être associés à une maladie [11/2003]. Le célèbre et controversé généticien américain Craig Venter a publié l'intégralité de son propre génome en 2007 : contrairement au Human Genome Project qui avait travaillé sur un patchwork issu de plusieurs individus, c'est la première fois que le génome d'un seul individu est entièrement décodé. Cela permet par exemple de revoir la variabilité génétique avec les deux parents : on l'estimait à 0,1 %, elle est en fait de 0,5 % [10/2007]. Le pyroséquençage a permis la comparaison directe des génomes de Graig Venter et James Watson, révélant un nombre inattendu de différences sur plus de 7400 protéines [06/2008]. * Les maladies génétiques et l'étude du génome On a recensé environ 3 000 maladies génétiques, très diverses dans leur forme et dans leur gravité, telles que les hémophilies, les myopathies ou la mucoviscidose. Les maladies liées au sexe sont en général récessives et portées par l'X. Le plus souvent, les filles sont hétérozygotes (un seul X atteint), non malades mais transmettrices. Au contraire, quand un garçon a son X atteint, il lui manque le deuxième X pour compenser celui qui est anormal, et il est donc malade. La notion d'expressivité d'un gène se rapporte au fait que le gène se manifeste parfois avec une intensité variable selon les individus, pour des raisons inconnues. Par exemple, au cours de la maladie dénommée "ostéogenèse imparfaite", l'allèle anormal est dominant mais produira chez certains individus une atteinte anodine et chez d'autres une fragilité extrême des os avec un grand nombre de fractures. Les aberrations chromosomiques sont des anomalies du nombre ou de la structure des chromosomes. Elles sont dues à une anomalie de la division cellulaire : soit chez l'individu lui-même, au tout début de sa vie embryonnaire, soit au niveau de certains gamètes chez l'un des parents. C'est le cas de la trisomie 21, où l'enfant porte trois chromosomes 21 au lieu de deux. Le parent éventuellement concerné peut avoir d'autres enfants strictement normaux et il n'a lui-même aucune maladie ; il ne s'agit donc pas en fait de maladies héréditaires, bien qu'elles concernent la génétique. Les marqueurs génétiques sont des caractères héréditaires, tels que les groupes sanguins, permettant de différencier des individus et des groupes d'individus. Dans l'étude du génome, on utilise comme marqueurs des portions d'ADN dont la structure est connue. On réalise des cartes génétiques en situant les gènes sur les chromosomes par rapport à des marqueurs (une première carte de l'ensemble du génome humain a été publié en 1993 par une équipe française). Ensuite, on cherche à isoler ces gènes et à en déterminer la séquence, c'est-à- dire l'enchaînement des éléments d'ADN (nucléotides) qui les composent. Ces travaux devraient permettre notamment de lutter plus efficacement contre les maladies génétiques. * La génétique des populations La génétique des populations étudie la répartition des gènes parmi les populations et les organismes. Datant de 1908, la loi de Hardy-Weinberg déclare que si la fréquence d'apparition d'un allèle (A et a) dans une population donnée est respectivement p et q (en décimale, p + q = 1), après une génération la fréquence des trois génotypes AA, Aa et aa sera respectivement p2, 2 pq et q2. Cette fréquence restera constante de génération en génération. La science de la génétique des populations a été fondée par Sewall Wright, J. B. S. Haldane, et d'autres généticiens. Ils ont montré que lorsqu'une mutation favorable intervient, elle se répand dans la population en fonction : (1) de la taille de la population (2) de la durée entre deux générations (3) du degré auquel la mutation est favorable (4) du taux auquel cette même mutation se retrouve chez les descendants. En outre, un gène n'est favorable que dans certaines conditions environnementales. Si les conditions changent dans l'espace, il est possible que le gène ne soit favorisé que pour une partie localisée de la population. Si les conditions changent dans le temps, alors le gène peut devenir généralement défavorable. Dans la mesure où différents individus ont différents assortiments de gènes (il n'y a pas deux humains, hormis les vrais jumeaux, qui soient exactement identiques génétiquement), le nombre total de versions différentes des gènes (allèles) proposés à la génération suivante est très grand, permettant de nombreuses variations. C'est ce que l'on appelle génome. La reproduction sexuée permet aux allèles de se réorganiser à chaque génération (c'est ce qu'on appelle la recombinaison). Lorsqu'une population est stable, la fréquence génétique (c'est-à-dire la probabilité de voir un allèle donné réapparaître à la génération suivante) est identique pour tous les gènes, même si les allèles sont réorganisés avec chaque nouvel individu. Les mutations permettent au génome de se renouveler constamment. Avec la sélection naturelle, la fréquence génétique change, si bien que les gènes avantageux reviennent plus souvent. En dépit du support mathématique qui sous- tendait cette conception de l'évolution, la plupart des évolutionnistes ont continué d'admettre l'évolution en termes de mutations hasardeuses jusqu'à la fin des années 30. C'est alors que Théodosius Dobzhansky, dans son ouvrage "Génétique et origine des espèces", améliore les arguments mathématiques grâce à de nombreuses preuves expérimentales. Par exemple, il démontre que les changements génétiques d'adaptation sont liés aux changements environnementaux contrôlés. Dobzhansky montre également que les énoncés de la génétique sont compatibles avec la théorie darwinienne de la sélection naturelle, laquelle serait la cause des mutations de fréquence génétique. Par la suite, de nombreuses preuves sont venues, de tous les domaines de la biologie et de la paléontologie, supporter cette nouvelle vision de la théorie darwinienne. Cette théorie revitalisée et enrichie a lentement pris le nom de "théorie synthétique". Parmi les savants ayant le plus contribué à perfectionner ce modèle théorique, on peut citer l'Allemand Ernst Mayr (1904-), qui a montré que les nouvelles espèces apparaissent le plus souvent dans des zones géographiques isolées, souvent à la suite d'une "révolution génétique" qui renouvelle brutalement le génome. George Simpson, paléontologue américain, a montré, à partir des fossiles, que la vitesse d'évolution et les résultats de cette évolution sont liés. Ainsi, de nouveaux types d'organismes apparaissent lors de la colonisation de nouveaux environnements, et ils évoluent alors rapidement. G. Ledynard Stebbins (1906-), botaniste américain, a montré que les végétaux présentent des schémas évolutionnistes semblables à ceux des animaux. Ces trois savants ont soutenu leur théorie grâce à des modèles génétiques et expérimentaux élaborés. Pendant l'apparition de la théorie synthétique de l'évolution, l'étude de l'hérédité traverse un profond changement. En 1953, James Watson et Francis Crick démontrent que le matériel génétique est formé d'acides nucléiques, à savoir l'acide désoxyribonucléique (ADN) et l'acide ribonucléique (ARN). Ces molécules sont le support de l'information génétique qui dirige la synthèse des protéines, lesquelles président au métabolisme et aux autres fonctions biochimiques de l'organisme. Les mutations peuvent donc aussi résulter de changements dans la position des gènes, car cela peut permettre ou empêcher la synthèse de la protéine que gouverne le gène déplacé. La sélection naturelle permet alors de favoriser ou de supprimer certains arrangements qui seraient plus ou moins avantageux en matière de reproduction. Cette découverte a permis de relier toutes les branches de la biologie. Aujourd'hui, on sait que l'étude physiologique de la lentille, l'écologie d'une communauté de mollusques ou encore le comportement d'un colibri reviennent à expliquer certaines évolutions passées. Comme Dobzhansky l'avait affirmé, rien n'a de sens en biologie si on ne l'éclaire pas du point de vue de l'évolution. L'un des débats les plus passionnés dans le domaine de l'évolution est en cours, et découle d'une découverte fondamentale dans les archives fossiles. En effet, lorsqu'une nouvelle espèce apparaît parmi les fossiles, elle semble le faire brutalement, puis rester stable jusqu'à son extinction, qui intervient elle aussi abruptement. Les fossiles ne semblent pas montrer les changements graduels que la théorie propose. Pour cette raison, un certain nombre d'évolutionnistes, et notamment Stephen Jay Gould (1941-2002) d'Harvard et Niles Eldredge (1943-) de l'American Museum of Natural History, ont proposé une théorie, dite des "équilibres ponctués". Selon ce concept, les espèces auraient tendance à demeurer stables pendant de longues périodes avant d'être brutalement remplacées par des organismes nouveaux et mieux adaptés. Ces changements brutaux sont les fameuses "ponctuations" dans l'équilibre général global. Il faut toutefois préciser que ces changements ne sont brutaux que dans un contexte à l'échelle géologique, et prendraient place au cours de milliers d'années. Les évolutionnistes pensent aujourd'hui que les équilibres ponctués ne sont pas incompatibles avec l'évolution graduelle décrite par la théorie synthétique. La différenciation de l'homme et du chimpanzé serait due à 10 modifications accidentelles de l'ADN survenues au cours de la reproduction : 9 de ces modifications sont des inversions chromosomiques, la dixième est une fusion entre deux chromosomes qui a abouti chez l'homme à un chromosome unique dont les deux bras sont de même longueur (métacentrique), alors que chez le chimpanzé ces chromosomes restent courts (acrocentriques) et séparés [06/2003]. Une étude visant à rechercher les séquences génétiques présentes chez le chimpanzé et absentes chez l'homme en a identifié 508 ! Deux d'entre elles ont été injectées à des souris pour en connaître l'utilité. La première, située près du gène codant pour le récepteur aux androgènes, induit la formation de spicules kératinisés sur le pénis des mâles (cette rugosité permettrait au mâle, lors de la copulation, de se débarrasser du sperme de compétiteurs passés avant lui) et favorise la croissance des vibrisses, présents sur le museau des mammifères. La deuxième, localisée à proximité d'un gène impliqué dans la résistance aux tumeurs, entraîne l'inhibition de la croissance d'une région du cerveau située sous le ventricule, ce qui est correlé chez l'espèce humaine à l'extension d'autres régions cérébrales, permettant aux humains d'avoir un cerveau plus gros et plus efficace [03/2011]. Pour s'adapter à la présence dans 2 îles hawaïennes de mouches parasites qui les repèrent grâce aux crissements de leurs ailes et les tuent en moins d'une semaine, les criquets locaux ont modifié leurs ailes en moins de 2 ans et sont désormais silencieux [07/2014] ! Pour s'adapter à la concurrence d'un lézard cubain introduit sur certaines îles de Floride, un lézard arboricole autochtone du genre Anolis s'est vu contraint de gagner la cîme de arbustes, aux branches plus fines : il ne lui aura fallu que 20 générations (soit environ 10 ans) pour développer des coussinets plantaires plus larges lui permettant de mieux adhérer à ces branches fines ; un caractère devenu héréditaire [12/2014].
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