Micro-organismes non pathogènes pour l'homme, ingérés sous forme d'aliments ou
de médicaments.
En modifiant l'écosystème intestinal ou en modulant le système immunitaire,
Les probiotiques peuvent exercer un effet bénéfique dans certaines affections
digestives inflammatoires [03/2004].
Chez l'animal, l'ingestion de probiotiques a été corrélée à un niveau plus bas
de corticostérone, l'hormone du stress ; ces changements ne sont plus observés
si l'on sectionne le nerf vague, qui relie le cerveau et l'intestin.
Chez l'homme, les zones cérébrales impliquées dans l'anxiété réagissent moins
devant des images tristes si une cure de probiotique a été suivie au préalable,
et des volontaires se disent soulagés de leur détresse psychologique [06/2012].
La supplémentation de poussins en probiotiques à base de Lactobacillus johnsonsii
les protègent contre la bactérie pathogène Clostridium perfringens, à l'origine
d'infections alimentaires tant chez la poule que chez l'Homme.
Pour parvenir à ce résultat, L. johnsonsii s'entoure d'une "capsule" à base de
sucres extracellulaires, qui, tout en en formant un biofilm qui faciliterait
l'implantation de la bactérie dans le tube digestif, préviendrait aussi le
développement des bactéries pathogènes en formant une protection contre les
acides produits par l'estomac et la bile [03/2013].
Exemples : lactobacilles, bifidobactéries, microbiote.
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