Théorie spéculative visant à l'unification des interactions gravitationnelle et
électrofaible.
Elle postule que l'espace comporterait plus de 3 dimensions, et que dans ces
dimensions supplémentaires, la gravitation serait la seule force à agir.
Elle expliquerait que, en raison de ces dimensions supplémentaires, la
gravitation ne serait pas une interaction aussi faible qu'on le pense.
Le mathématicien français Alain Connes et son collègue Ali Chamseddine
travaillent de longue date à l'élaboration d'une théorie unitaire des forces de
l'univers basée sur les théories de Kaluza-Klein mais faisant intervenir une
géométrie non commutative avec des espaces discrets plutôt que des dimensions
supplémentaires.
Cette approche permet ainsi de retrouver les équations de la relativité
générale couplées aux équations de Yang-Mills du modèle standard avec leurs
groupes de Lie.
Mise à mal en 2008 par sa prédiction d'un boson de Higgs à 170 GeV (valeur
infirmée à cette époque par le Tevatron), la prise en compte d'un champ inclus
dans les équations mais négligé à l'époque, et capable de se combiner au champ
de Higgs, permet de retrouver une masse du boson de Higgs compatible avec les
126 GeV mesurés par le CERN, remettant la théorie sur les rails [09/2012].
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