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  Assemblage d'étoiles, de gaz, de poussières et de matière noire, contenant parfois un trou
  noir supermassif en son centre.
 
  La classification des galaxies de Hubble (1936) classe les galaxies selon leur type, donnant
  un schéma en forme de diapason, dont le manche est constitué des galaxies elliptiques et les
  2 branches des galaxies spirales.
  Elle classe les galaxies elliptiques en 8 types, de E0 (profil circulaire), à E7 (profil
  elliptique très aplati).
  Les 2 branches des galaxies spirales sont les "spirales normales" (3 types : Sa aux branches
  serrées autour du corps central, Sb plus détachées, Sc aux branches nettement déployées) et
  les "spirales barrées" (3 types : SBa en forme d'ellipse barrée, SBb aux branches longues et
  fournies, SBc dépouillée en forme de S).
  Il existe aussi des galaxies atypiques à la morphologie particulière : objet de Hoag (galaxie
  circulaire), galaxie lenticulaire (de type S0, elliptique aux bras mal définis), ainsi que des
  galaxies irrégulières sans forme particulière (types Irr-I et Irr-II).
 
  Cette classification, qui prétendait classer les galaxies selon leur évolution (les elliptiques
  étant dites "précoces" et les spirales "tardives") est aujourd'hui complètement invalidée.
  Le projet Atlas3D propose une nouvelle classification dans laquelles les galaxies elliptiques
  sont des "rotateurs lents" et les spirales des "rotateurs rapides", dont les formes diverses
  ne seraient dues qu'à l'angle sous lesquelles nous les observons [06/2011].
 
  Les galaxies s'organisent en groupes de cinquante unités environs, puis à plus grande échelle
  en grappe d'un millier d'unités : les "amas de galaxies".
  Les rassemblements de ces amas forment les "superamas".
 
  Dans les galaxies spirales, les zones sombres situées entre les bras lumineux ne sont pas vides,
  mais opaques : elles sont constituées de poussières que la lumière ne peut pas traverser, mais
  au sein desquelles naissent de nouvelles étoiles au rythme moyen de 5 par an.
  Les étoiles plus vieilles se trouvent dans le bulbe des galaxues spirales.
  Les galaxies elliptiques sont plus pauvres en gaz et en poussières, et contiennent de ce fait
  plutôt des étoiles âgées.
 
  Les galaxies géantes peuvent compter jusqu'à 100 milliards d'étoiles.
 
  La galaxie la plus lointaine (localisée par Hubble) a émergé dans un Univers encore jeune,
  700 millions d'années seulement. 200 millions d'années plus tard, on en dénombre déjà 500,
  ce qui signifie que les petites galaxies bleues de cette époque se sont multipliées très
  rapidement [11/2006].
 
  La galaxie SXDF-NB1006-2, située à 12,91 milliards d'A.-L., serait la plus lointaine mesurée
  avec certitude (par une équipe japonaise du Subaru).
  La galaxie UDFj-39546284, découverte en 2010 par Hubble dans la constellation du Fourneau, a été
  estimée distante de 13,2 milliards d'A.-L. par le VLT, mais est moins sûre [06/2012].
 
  Les galaxies les plus jeunes produisent en moyenne une centaine de nouvelles étoiles par an.
  On a découvert qu'elles sont pour cela alimentées en continu par des courants de gaz froid qui
  s'organisent en filaments (en moyenne 3 par galaxie) rejoignant le coeur galactique, et lui
  fournissant ainsi le matériau indispensable pour former de nouvelles étoiles [03/2009].
  Les galaxies plus anciennes comme la Voie Lactée ne produisent en moyenne de 5 étoiles par an :
  vu ce ryhtme de formation, la majorité des étoiles l'Univers seraient nées lors de collisions
  entre galaxies [05/2009].
 
  La présence d'un bulbe central dans la plupart des galaxies peut difficilement découler d'un
  processus de formation interne à la galaxie, et semble plutôt résulter de longs processus de
  collisions entre galaxies, assez fréquentes aux échelles de temps astronomiques.
  Certaines galaxies sont ainsi dépourvues de bulbe central, comme NGC 3621 [02/2011].
 
  Une majorité de galaxies possède le même sens de rotation, sans que l'on sache décrire la raison
  d'un tel phénomène [12/2011].
 
  La galaxie spirale BX442, observée par les télescopes Hubble et Keck, est âgée de 10,7 milliards
  d'années, une époque à laquelle les grandes galaxies spirales ne sont pas sensées s'être formées,
  puisque la théorie indique qu'elles résultent de la collision des galaxies naines, les seules
  qui devraient exister à cette époque [07/2012]...
 
  La galaxie MACS1149-JD, très primitive, est actuellement l'astre le plus lointain dont la distance
  est établie avec une quasi certitude : elle nous apparaît telle qu'elle était moins de 500 millions
  d'années après l'apparition de l'Univers observable ; on pense qu'elle avait 750 millions d'années
  à cette époque, et elle serait donc née 200 millions d'années après le Big Bang [09/2012].
  Mieux encore la galaxie MACS0647-JD nous apparaît 420 millions d'années après le Big Bang [11/2012].
 
  Comme la plupart des galaxies géantes, la galaxie d'Andromède est entourée d'une multitude de
  galaxies naines : on pensait jusqu'à présent que leur répartition était aléatoire, mais une équipe
  internationale vient de découvrir qu'elles forment en fait un disque d'une A.-L. de diamètre, en
  rotation autour de M31. Cette découverte met en difficulté les théories de formation des galaxies,
  qui postulent que les galaxies grandissent par accumulation de matière noire provenant de galaxies
  naines, très nombreuses et réparties aléatoirement, alors qu'on observe ici qu'elles sont peu
  nombreuses et majoritairement rassemblées dans un disque [01/2013].
  Selon des simulations numériques, la galaxie d'Andromède aurait croisé la route d'une autre galaxie
  il y a 7 à 10 milliards d'années, avec laquelle elle aurait fini par fusionner il y 1,8 à 3 milliards
  d'années [04/2018].
 
  90 % des galaxies seraient incompatibles avec la vie, en raison de sursauts gamma qui les balaient
  tous les 5 milliards d'années environ, en anéantissant toute forme de vie au passage [01/2015].
 
Découverte par le télescope spatial Hubble, Gn-Z11 est la galaxie la plus lointaine de nous elle
  est située à 13,4 milliards d'A.-L., à une époque de l'Univers où les astronomes ne pensaient pas
  que de telles galaxies pouvait déjà exister [04/2016].
  Telle que nous la voyons, la galaxie Gn-Z11 serait âgée d'environ 40 millions d'années [05/2018].
 
  La galaxie M82, surnommée "galaxie du Cigare", est la plus lumineuse de la voûte céleste dans
  l'infrarouge en raison de son taux élevé de formation d'étoiles : 13 masses solaires par an !
  Cette flambée d'étoiles (qui en fait une "starbust galaxy") résulte d'une interaction
  gravitationnelle avec sa voisine M81, débutée il y a quelques centaines d'années ; mais elle
  consomme énormément de poussières, dont 17 masses solaires sont par ailleurs éjectées chaque
  année hors de cette galaxie par les supernovae : à ce rythme-là, la galaxie M82 n'aura plus de
  poussières dans 8 millions d'années (contre 4 milliards d'années pour la Voie Lactée) ! [08/2016]
 
  Le nombre de galaxies observables dans l'Univers serait de 2000 milliards et non 100 à 200 milliards
  comme on le pensait avant de nouvelles données de Hubble - chacune contiendrait 100 à 200 milliards
  d'étoiles [11/2016].
 
  SPT 2349 56 est un groupe d'au moins 14 galaxies entré dans un processus de "mégafusion", ce qui
  en fait la plus grande structure connue de l'Univers, et cela 1,4 milliard d'annnées après le
  Big Bang, au vu de sa distance. Sa masse serait de 10^13 fois celle du Soleil, chacune de ces
  galaxies formant de 50 à 1000 fois plus d'étoiles que la Voie Lactée.
  On estime qu'il n'existe pas plus de 16 structures de ce type dans tout l'univers [06/2018].
 
  Dans notre région de l'Univers, 73 % des galaxies sont des galaxies spirales. Mais au sein de
  régions formées il y a 6 milliards d'années, ce taux tombe à 31 %, tandis que le nombre de
  galaxies elliptiques reste constant.
  C'est cette augmentation de la proportion des galaxies spirales au cours du temps qui a fait
  penser à Edwin Hubble que les galaxies elliptiques étaient apparues les premières avant d'évoluer
  vers les galaxies spirales. On sait aujourd'hui que la forme des galaxies résulte en grande
  partie de leurs interactions, collisions et fusions.
  Le modèle actuel est que ce sont des petites galaxies spirales qui, en fusionnant, ont formé
  les galaxies elliptiques, et non l'inverse.
  En fusionnant, les galaxies spirales auraient déclenché des flambées de formation d'étoiles, ce
  qui aurait puisé dans la quantité de gaz disponible, expliquant que les galaxies elliptiques en
  contiennent moins [05/2019].
 
La galaxie la plus éloignée jamais détectée est MACS0647-JD située à 13,5 milliards d'A.-L.,
  elle s'est formée lorsque l'Univers était âgé de 400 millions d'années [05/2019].
 
  Deux amas de galaxies établiraient d'abord un pont magnétique avant de fusionner, comme cela
  peut être observé entre les galaxies Abell 0399 et Abell 0401, reliées par un pont magnétique
  permettant la formation d'un filament de gaz le long duquel les électrons sont accélérés à une
  vitesse proche de celle de la lumière [07/2019].
 
  L'observatoire Alma (Chili)a repéré 39 galaxies massives situées à plus de 12 millards d'A.L.,
  et donc formées moins de 2 milliards d'années après le Big Bang. Il s'agit de "galaxies noires"
  très peu visibles car cachées au sein de nuages de poussières, qui représenteraient 90 % des
  galaxies massives de l'Univers, et ne rayonnent qu'en infrarouge et en ondes radio.
  La formation de galaxies massives si tôt contredit les modèles théoriques, qui sont à revoir...
  [11/2019]
 
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