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Lorsque le vieux Monsieur Bronstzki est mort, Madame Bronstzki alla voir le croque-mort pour lui dire: - Monsieur Bronstzki, mon mari, portait une moumoute. Personne d'autre que lui et moi n'etait au courant. Il faudra vous assurer que, lors de la presentation du corps, personne ne puisse se douter qu'il etait chauve. Si j'insiste sur ce fait, c'est parce que chez nous en Moldavie, les proches du defunt ont l'habitude de lui serrer les mains et de lui caresser les cheveux en guise d'adieu.
Alors le directeur des pompes funebres la rassure: - Vous inquietez pas Madame Bronstzki, sa moumoute sera tellement bien fixee qu'elle ne risquera pas de bouger d'un poil.
La presentation du mort et la benediction ont lieu. Tout se passe tres bien malgre les traditionnelles effusions moldaves. Tellement bien que le soir, lorsque tout est termine, Madame Bronstzki dit au croque-mort: - Vous avez fait un formidable travail. Merci encore pour avoir permit de garder le secret de la moumoute de mon mari. Pour cela, je vous donnerai un supplement de 1000 francs sur les frais d'obseques! Le croque-mort lui repond: - Oh Madame Bronstzki, je ne peux pas accepter. Vous savez, ca n'etait jamais que quelques clous.
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