Hormone produite par le lobe antérieur de l'hypophyse (ou antéhypophyse), qui
stimule la sécrétion de lait par les glandes mammaires après l'accouchement et
fait durer l'arrêt des règles.
La prolactine pourrait posséder un effet retardateur sur les atteintes de la
sclérose en plaques. Elle active en effet l'apparition dans le cerveau de
nouvelles cellules, les oligodendrocytes, capables de réparer la gaine de
myéline des neurones endommagés. Cela expliquerait pourquoi les femmes
atteintes par la sclérose en plaques voient leur maladie marquer le pas pendant
la grossesse [04/2007].
L'hyperprolactinémie est une anomalie qui voit le taux de prolactine rester
élevé en permanence, entraînant une infertilité par absence d'ovulation.
Elle perturbe notamment la production de GnRH, une hormone qui régule les taux
de FH et de FSH, impliquées dans le déroulement des cycles menstruels.
Le mécanisme par lequel la prolactine agit sur la GnRH vient d'être élucidé :
la prolactine inhibe la sécrétion de kisspeptine (une neurohormone) par des
neurones spécialisés, la kisspeptine stimulant les neurones sécrétant la GnRH
et régulant ainsi la cyclicité ovarienne.
L'administration de kisspeptine permet ainsi de rétablir la libération de GnRH
et de retrouver un cycle d'ovulation normal [10/2012].
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