Cellules du coeur, excitables et non contractiles.
La capacité de contraction du coeur est automatique, indépendante mais
coordonnée. Elle est due au système d'excitation du coeur composé de cellules
cardionectrices qui produisent des potentiels d'action (signaux électriques
élémentaires) et les propagent dans le coeur afin que les cardiomyocytes se
dépolarisent et se contractent, des oreillettes aux ventricules.
Les cellules cardionectrices sont situées dans noeud sinusal, le noeud
auriculoventriculaire, le faisceau de His, les branches droites et gauche du
faisceau de His, les myofibres de conduction cardiaque des parois
ventriculaires (ou fibres de Purkinje).
C'est le noeud sinusal qui se dépolarise en premier, 70 à 80 fois par minute.
C'est lui qui marque la cadence, donne le rythme normal du coeur (sinusal).
Les potentiels d'action dus à des échanges rapides d'ion sodium, calcium et
potassium au niveau de la membrane cellulaire se propagent via des contacts
cellulaires étroits. Le système nerveux sympathique et parasympathique ne fait
que réguler la fréquence de contraction.
Une expérience américaine sur le porc vient de montrer qu'il est possible de
reconstituer un noeud sinusal par thérapie génique, en injectant un gène pour
reprogrammer les cellules cardiaques en cellules cardionectrices [09/2014].
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