Enveloppe souple entourant la cellule ou le noyau cellulaire.
La membrane plasmique sert de frontière entre la cellule et l'environnement
extérieur. La structure est soit perméable, soit semi-perméable afin de
permettre les échanges d'eau, d'ions ou de molécules entre l'intérieur et
l'extérieur de la cellule. Cette propriété est vitale pour les cellules, car la
membrane maintient une importante concentration de molécules organiques dans la
cellule, tout en permettant l'interaction entre la cellule et l'environnement
extérieur.
Structure complexe (composée essentiellement de glycoprotéine) enveloppant les
cellules (membrane cytoplasmique) et, à l'intérieur de celles-ci, le noyau
(membrane nucléaire) et les organites (voir récepteur).
Une cellule eucaryote est séparée du milieu extérieur par une membrane
périphérique, la membrane plasmique, ou plasmalemme. Evaluée en poids sec, la
membrane plasmique est composée de 40 % de lipides, de 50 % de protéines et de
8 % de glucides.
Les lipides confèrent sa structure à la membrane. Ils sont représentés par un
petit nombre de variétés moléculaires, des phospholipides, des glycolipides et
du cholestérol. Les molécules de phospholipides, de loin les plus abondantes,
s'organisent spontanément, en milieu aqueux, en une double couche lipidique de
7,5 à 10 µm d'épaisseur.
Les protéines, très diversifiées, jouent un rôle primordial dans la vie de la
cellule. Certaines sont des récepteurs spécifiques de molécules
extracellulaires, tandis que d'autres sont des transporteurs ou des enzymes.
Synonyme : membrane plasmique, plasmalemme.
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