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 Canaux ioniquesRechercher images 

Dispositifs moléculaires implantés dans la membrane étanche des cellules afin de permettre le passage de matière, soit vers l'intérieur de la cellule (captage de nutriments, par exemple), soit vers l'extérieur (évacuation de déchets ou des protéines exprimées). Ces sont des protéines membranaires perméables à un ou plusieurs ions. Eléments de la membrane cytoplasmique qui permettent l'échange de messages électriques et chimiques entre la cellule et son environnement extérieur (le plus souvent entre deux cellules). D'une taille d'environ 400 nm, ils jouent le rôle d'une écluse en s'ouvrant et se fermant sur ordre de la cellule pour laisser passer les signaux neuronaux en filtrant les sels (potassium, calcium, etc.) Leurs pales latérales sont chargées positivement, et s'ouvrent dès que la cellule se polarise (une différence de potentiel de 100 mV suffit pour cela), ce qui permet aux ions de traverser, avec un rythme de 10 à 100 millions d'ouvertures par seconde. On distingue 2 types de canaux ioniques, selon que l'ouverture du canal est déclenchée par une molécule spécifique ou un potentiel de membrane donné : chimio-dépendant (ligand-dépendant) et voltage-dépendant (tensiodépendant). Les aquaporines sont des protéines membranaires perméable aux molécules d'eau. Les connexines sont des jonctions communicantes, c'est-à-dire des canaux ioniques particuliers qui font communiquer une cellule avec une autre. Les anesthésiques généraux volatils, tels l'éther et le chloroforme, agissent en maintenant ouverts les canaux ioniques spécifiques du potassium, ce qui, dans les cellules nerveuses, a pour conséquence de bloquer le passage de l'influx nerveux. De nombreuses toxines (venin d'abeille, d'anémones de mer, d'araignées, de serpents, de scorpions) agissent chacune en ciblant des canaux ioniques qui leur sont spécifiques [01/2011]. Certains rats-taupes africains sont devenus insensibles à la douleur grâce à des mutations sur différents canaux ioniques. Cette particularité leur permet de consommer des racines très irritantes et de résister aux piqûres fort douloureuses de certaines fourmis [07/2019].
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