(Fibroblastic Growth Factor)
Facteur de croissance de nombreuses cellules, et d'inhibition de certaines
autres ; déclenche la formation du mésoderme chez l'embryon.
On distingue les facteurs de croissance fibroblastiques acides (aFGF ou FGF1)
et basiques (bFGF ou FGF2).
Action large sur le processus cicatriciel et en particulier sur l'angiogenèse
par activité mitotique sur les cellules endothéliales.
Activité mitogène pour les fibroblastes et les kératinocytes.
Les FGF sont numérotés de 1 à 6, et peuvent être complexés par l'héparine.
La famille des FGF compte au moins 19 membres et 4 récepteurs.
En faisant croître des cellules totipotentes dans des milieux riches en FGF3 et
FGF10, des chercheurs britanniques sont parvenus à créer des cellules nerveuses
progénitrices non encore différenciées, qui greffées à des gerbilles rendues
malentendantes, se sont transformées en neurones du système auditif, permettant
aux rongeurs de retrouver une partie de leur audition [09/2012].
Le FGF9 active la voie Wtn, impliquée dans de nombreux processus de
signalisation cellulaire, et qui active en retour la production de FGF9 dans
les fibroblastes, déclenchant ainsi la production de nouveaux poils.
La pilosité d'un individu est ainsi correlée à son taux FGF9.
Le FGF9 est synthétisé par les lymphocytes T gamma-delta, qui sont présents en
quantité bien moindre chez l'Homme que chez la souris, ce qui explique que les
poils humains ne repoussent pas sur une cicatrice [06/2013].
Des chercheurs américains ont observé que FGF et Wnt, les deux protéines connues
pour orchestrer le développement de la face, s'exprimaient différemment chez les
embryons de reptiles et d'oiseaux. En faisant agir des inhibiteurs sur les
structures embryonnaires concernées, ils ont diminué la quantité de ces deux
protéines chez un embryon de poulet, faisant apparaître un museau de reptile
plutôt qu'un bec !
Des poules avaient déjà retrouvées leurs dents par la méme méthode en 2003, en
France !
Elle pourrait aussi permettre de réactiver la croissance de la queue, et laisser
les bras pousser au lieu de se transformer en ailes, aboutissant à une créature
surnommée "chickenosaure", assez semblable à un vélociraptor [07/2015] !
L'analyse du génome de plus de 100 000 personnes a permis d'identifier un gène
associé à la consommation excessive d'alcool.
Ce gène code pour le récepteur de l'hormone FGF12, sécrétée par le foie en cas
d'absorption d'alcool ou de sucre et agit sur le cerveau pour ralentir cette
consommation. Des souris dépouvues de ce récepteur boivent davantage d'alcool
[01/2017].
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