Algue verte unicellulaire, pourvue de deux flagelles lui permettant de se
déplacer.
En modifiant le génome de Chlamydomonas reinhardtii, des chercheurs l'ont amené
à synthétiser un anticorps dirigé contre le virus de l'herpès, montrant que
cette algue pouvait devenir la plateforme de production de toutes sortes
d'anticorps et de protéines recombinantes [03/2003].
Chlamydomonas reinhardtii est aussi utilisée dans les recherches visant à la
production de bio-hydrogène, voire d'hydrocarbures [10/2005].
La connaissance de ses gènes ciliaires a permis d'identifier 4 gènes humains
responsables de la formation des cils présents à la surface des cellules des
voies aériennes, dont la défaillance est à l'origine de certaines maladies,
comme la "dyskynésie ciliaire primitive" [10/2005].
En l'absence de CO2, Chlamydomonas reinhardtii est capable de digérer la
cellulose d'autres végétaux pour maintenir ses processus de photosynthèse,
chose unique chez un organisme chlorophyllien. Elle relache pour cela dans son
environnement de l'endo-bêta-1,4-glucanase, une enzyme qui dégrade la cellulose
en cellobiose, laquelle peut ensuite être assimilée puis hydrolysée en glucose,
aboutissant ainsi au même résultat que la photosynthèse [11/2012].
|