(Platelet-Derived Growth Factor)
Facteurs de croissance ubiquitaires dérivés des plaquettes, il se fixent avec
une grande affinité sur un récepteur à la surface des fibroblastes.
Ils stimulent la prolifération et la synthèse de collagène.
Puissants mitogènes des cellules musculaires lisses et des cellules gliales.
Les PDGF favorisent entre autre la différenciation des cellules souches
neurales en l'un des trois types de cellules neurales : neurones, astrocytes ou
oligodendrocytes.
Ils possèdent une activité chimiotactique vis-à-vis des fibroblastes, des
cellules musculaires lisses, des monocytes et des granulocytes.
Les PDGF possèdent deux chaînes protéiques distinctes (dites A et B), qui les
font donc appartenir à l'une de ces trois catégories : AA, AB, BB.
La famille des PDGF se compose des PDGF1 et PGDF2, du VEGF et du VPF.
Le PDGF1 joue un rôle protecteur contre l'IGF1.
Le PDGF2 se retrouve dans certaines tumeurs mammaires.
Le PDGFA joue un rôle important dans la "stéato-hépatite non alcoolique"
(NASH en Anglais), dite "maladie du foie gras" ou encore "maladie du soda",
en pleine expansion, qui toucherait 12 % des Américains et 6 % des Européens.
Cette protéine, si elle est produite en excès par le foie, devient toxique et
provoque sa fibrose, étape indolore précédant la cirrhose, qui peut être
mortelle.
Non content de bloquer la capacité de l'insuline à réguler le fonctionnement
du fois, le PDGFA stimule sa propre production dans une spirale néfaste [08/2018].
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