Leucocyte mononucléé de petite taille, à cytoplasme réduit et jouant un rôle
important dans l'immunité.
Les lymphocytes représentent environ 25 % du nombre total des cinq types de
leucocytes, ou globules blancs. Ils sont produits par le tissu lymphatique,
situé dans les ganglions lymphatiques. Les lymphocytes sont les globules blancs
les plus petits. Ils interviennent dans la réponse immunitaire et sont
importants pour la formation des anticorps en cas de maladie.
Les lymphocytes peuvent être divisés en deux catégories : les lymphocytes T et
les lymphocytes B.
Les lymphocytes T ("thymodépendants") sont formés dans le thymus. Les
lymphocytes T ont un double rôle dans la réponse immunitaire : combattre les
cellules étrangères en attaquant directement la substance étrangère par
émission d'un agent toxique et contrôler l'ensemble du mécanisme immunitaire.
Les lymphocytes T agissent comme des suppresseurs, qui protègent le corps d'un
excès de ses propres défenses et activent les lymphocytes B.
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91 des 99 gènes impliqués dans l'activation des lymphocytes T sont inactifs en
l'absence de gravité, c'est pourquoi les astronautes sont sont tenus à l'écart
de toute source de contamination avant leur départ en mission [12/2005].
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On a observé que dans la maladie de Parkinson, les neurones à dopamine détruits
par la maladie, et eux seuls, sont cernés par les lymphocytes T, normalement
peu fréquents dans le tissu nerveux. Ces neurones meurent par apoptose, or les
lymphocytes T sont capables de déclencher cette apoptose : le système
immunitaire pourrait donc jouer un rôle dans cette maladie [03/2009].
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Chaque lymphocyte T possède un récepteur TCR unique, de sorte que chaque
antigène puisse être reconnu par au moins un lymphocyte.
Cela est rendu possible par le processus de maturation des lymphocytes dans le
thymus, au cours duquel des réarrangements génétiques aléatoires ont lieu.
Des fragments d'ADN sont excisés du génome durant cette phase, et détectables
sous une forme circularisée dans les cellules, permettant d'en déduire l'âge du
porteur car ce processus décroît avec l'âge et la perte du fonction du thymus :
un indicateur bien utile pour la police scientifique [11/2010].
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Notre organisme ne conserve lors de sa formation que les lymphocytes T les plus
efficaces et ne présentant aucun danger pour l'organisme (capables de faire la
différence entre le soi et le non-soi), soit moins de 5 % de la diversité
initiale [11/2011].
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Chez les souris mâles, le message de la douleur est transmis au cerveau par la
microglie de la moelle épinière, alors que chez les femelles ce sont les
lympthocytes T qui transmettent ce message, avec au final une intensité de la
douleur identique pour les deux sexes [06/2019].
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Des chercheurs de l'université de Cardiff, au Pays de Galles (Royaume-Uni), ont
utilisé une méthode de criblage du génome humain par CRISPR-Cas9 qui a fait
apparaître des lymphocytes T possédant un récepteur à la protéine MR1
(monomorphic MHC class I-related protein), permettant à ces cellules
immunitaires de reconnaître et détruire la plupart des cellules cancéreuses
humaines sans s'attaquer aux cellules saines.
Ces "lympocytes T restreints au MR1" (MR1-restricted T cell) ont pu être clonés
et administrés à des souris, chez lesquelles elles ont provoqué la régression
de leur leucémie et augmenté leur espérance de vie.
Un test d'immunothérapie visant à prélever des lympocytes T chez des patients
afin de leur adjoindre le récepteur MR1 avant réinjection leur a conféré la
capacité à détruire les mélanomes autologues et non-autologues
Ces travaux ouvrent une voie prometteuse à de futures immunothérapies [01/2020].
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Les "lymphocytes T cytotoxiques" sont une arme essentielle contre les
infections virales et les tumeurs cancéreuses : ces cellules immunitaires sont
en effet chargées de reconnaître et de détruire les cellules infectées par un
virus ou déviantes.
On savait que L'interleukine 2 favorise spécifiquement leur multiplication, et
que les "contrôleurs de VIH" possèdent une mutation engendrant des protéines
qui permettent au système immunitaire de mieux présenter une partie de la
capsule virale du VIH aux lymphocytes T cytotoxiques.
Une étude japonaise sur les supercentenaires âgés de plus de 110 ans vient de
montrer qu'ils possèdent des lymphocytes T cytotoxiques en plus grand nombre
que le reste de la population [01/2020].
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Le thymus est une glande située au-dessus du coeur et qui produit notamment des
lymphocytes T. Mais cette glande vieillit mal : à 40 ans les 2/3 du thymus
sont déjà hors service, et l'organisme devient donc moins apte à lutter contre
les pathogènes.
Une étude américaine menée sur 200 volontaires a montré qu'une restriction
calorique de 14 % en moyenne pendant deux ans permet de régénérer le thymus,
lequel produit alors davantage de lymphocytes T.
Une explication pourrait venir du gène PLA2G7, qui code pour une protéine
produite par les macrophages, et qui se voit inactivé par la restriction
calorique. Des souris dont PLA2G7 a été inactivé ont connu les mêmes effets
bénéfiques que la restriction calorique chez l'être humain [06/2022].
Les lymphocytes B ("bursodépendants") produisent les anticorps ; ils sont
nommés ainsi car ils acquièrent leurs propriétés particulières, chez les
oiseaux, grâce à la présence de la bourse de Fabricius dont on pense qu'il
existerait chez l'homme un équivalent : la moelle osseuse ou les formations
lymphoïdes du tube digestif.
Les lymphocytes B possèdent des récepteurs spécifiques à un antigène de la
cellule à combattre, ce qui leur permet de s'y fixer et de mieux signaler le
corps étranger aux nettoyeurs.
Un lymphocyte B ne possède des récepteurs que pour un seul type d'antigène :
cela implique la présence d'un très grand nombre de variétés de lymphocytes B
spécialisés dans tous les antigènes déjà rencontrés par l'organisme !
Certains d'entre eux vont se tranformer en plasmocytes, des cellules
spécialisées dans la production d'anticorps spécifiquement dirigés contre les
corps étrangers à éradiquer.
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Lorsque des microbes envahissent l'organisme, ils sont détectés par les
cellules dentritiques, véritables sentinelles du système immunitaire, qui les
indentifie grâce aux antigènes que les intrus portent à leur surface. La
cellule dentritique ingère une de ces cellules intruses et en isole l'antigène,
puis elle lie cet antigène à des molécules spécifiques dit du "complexe
d'histocompatibilité" (CMH) de classe I et II. L'ensemble CMH-antigène est
transporté sur la face externe de la cellule dendritique, qui migre alors vers
un ganglion lymphatique où elle rencontre différentes lignées de globules
blancs, les lymphocytes T tueurs (K) et T auxilliaires (T4). Par contact, elle
les informe de la nature de l'attaque.
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La voie BCR (récepteur de lymphocyte B) permet aux lymphocytes B de détecter
spécifiquement des antigènes grâce aux récepteurs BCR présents à leur surface :
activés lorsqu'ils se lient à l'antigène, ils déclenchent dans la cellule une
cascade de réactions. Le lymphocyte se divise alors et se différencie en
"lymphocytes B à mémoire" d'un côté et en plasmocytes de l'autre - ces derniers
vont alors fabriquer des anticorps circulants. Cette étape de multiplication
se déroule dans la rate et les ganglions, où les lylmphocytes B meurent par
apoptose et sont constamment renouvelés, leur évitant d'accumuler des mutations
génétiques.
Mais en cas d'hémopathie maligne (leucémie lymphoïde chronique, lymphome à
cellules du manteau), les lymphocytes B ignorent le signal d'apoptose et
s'accumulent dans la moelle osseuse, le sang, la rate, les ganglions, cela au
détriment des globules rouges. De plus, ces lymphocytes B perdent leur pouvoir
de reconnaissance spécifique des antigènes, et finissent par accumuler des
mutations, dont certaines les rendent résistants aux chimiothérapies [11/2015].
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Le "foyer prolifératif sous-capsulaire" (SPF) est une structure microscopique
qui se situe dans les ganglions lymphatiques et serait le siège des
"lymphocytes B mémoire", lesquels conservent la signature (antigènes) des
bactéries et virus rencontrés par le système immunitaire et lui permettent de
produire les anticorps spécifiques.
Ce micro-organe apparaît et disparaît au gré des agents infectieux reconnus par
le système immunitaire [03/2019].
* Lymphocyte T4 ou auxiliaire (en anglais : "helper") :
Variété de lymphocyte T (T4) qui stimule les lymphocytes T et B en produisant
interféron, anticorps ou interleukine, après avoir été au contact d'un antigène.
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Les lymphocytes auxilliaires T4 sont activés en rencontrant l'antigène associé
au complexe CMH de classe II : ils émettent alors des cytokines qui stimulent
à la fois l'activité des lymphocytes B et celles des lymphocytes T tueurs.
En entrant en contact avec l'antigène associé au CMH de classe I porté par la
cellule dendritique, les lymphocytes T tueurs sont programmés pour aller
détruire toute cellule portant ce même antigène. Ils migrent alors en
bataillon dans l'organisme, à la recherche de leurs cibles : c'est l'immunité
dite "cellulaire". Ils s'accolent à la cellule étrangère portant l'antigène et
la bombarde de facteurs chimiques destructeurs.
Parallèlement, activés et programmés par les lymphocytes T auxilliaires (T4),
les lymphocytes B se mettent à fabriquer en grand nombre des anticorps
spécifiques de l'antigène. Les anticorps sont ensuite sécrétés dans
l'organisme. Ils vont se fixer sur tous les antigènes qu'ils rencontreront :
c'est l'immunité dite "humorale". L'ensemble anticorps-antigène est détecté
par les macrophages qui vont venir ingérer et détruire l'intrus.
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Lorsqu'ils se multiplient, les lymphocytes forment des cellules plasmatiques.
Chaque cellule plasmatique peut produire une grande quantité d'anticorps au
taux approximatif de 2000 anticorps par seconde. Chaque microbe stimule la
multiplication d'un seul type de lymphocyte et la formation d'un seul type de
cellule plasmatique : celui qui sera capable de générer un anticorps spécifique
pour détruire le microbe particulier qui a envahi l'organisme.
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Les lymphocytes auxilliaires ou T4 jouent un rôle d'intermédiaires entre les
macrophages, qui leur délivrent les antigènes spécifiques des micro-organismes
qu'ils neutralisent, et les lymphocytes T et B, à qui ils transmettent ces
antigènes.
Les lymphocytes T, munis de cet antigène, passent dans le sang puis dans les
tissus, où ils attaquent directement l'agresseur : ils sont les acteurs de
l'immunité à médiation cellulaire, très efficace contre les virus.
Les lymphocytes B restent plus volontiers dans les ganglions et se transforment
en plasmocytes, qui sécrètent des anticorps, substances libérées dans le sang
et pouvant se fixer spécifiquement sur un antigène : c'est l'immunité humorale.
Il se forme en même temps des lymphocytes mémoires, T et B, qui permettent
ultérieurement une réaction beaucoup plus rapide et plus efficace en cas de
nouvelle invasion.
Les lymphocytes Th1 et Th2 (lymphocytes auxiliaires de type 1 et 2, en Anglais
T Helper 1 et 2) interviennent dans les mécanismes allergéniques : les Th1
protègent de l'allergie immédiate, pendant que les Th2 sont impliqués dans la
synthèse des anticorps de l'allergie, les immunoglobulines E (IgE).
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Le foetus est caractérisé par un statut immunologique particulier, avec
davantage de lymphocytes Th2 que de Th1, ce qui garantit la tolérance du foetus
par l'organisme de sa mère [05/2014].
Les lymphocytes Th17 (T Helper 17) produisent de l'interleukine 17 (IL-17) et
sont impliqués dans de nombreuses maladies auto-immunes. L'halofuginone régule
les lymphocytes Th17 en limitant l'activité de ceux qui provoquent des maladies
auto-immunes, tout en stimulant ceux qui protègent contre l'infection [12/2012].
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Une étude sur la souris montrent qu'une alimentation trop salée stimule la
production de lymphocytes Th17, des cellules immunitaires impliquées dans
plusieurs maladies auto-immunes telles la sclérose en plaques, le psoriasis et
la polyarthrite rhumatoïde [03/2013].
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Une étude américaine sur la souris montre que le microbiote intestinal stimule
les réponses immunitaires antitumorales lors d'un traitement par
cyclophosphamide. Le médicament facilite le passage à travers la barrière
intestinale de certaines espèces de bactéries Gram+, qui de là rejoignent par
la circulation sanguine les ganglions lymphatiques, où elles stimulent la
production de lymphocytes T pTh17 (pathogenic T helper 17), qui agissent comme
de nouvelles défenses immunitaires venant lutter contre la tumeur cancéreuse.
Des cellules dépourvues de flore intestinale ou traitées aux antibiotiques sont
incapables de produire ces lymphocytes pTh17, et leur cancer devient résistant
au cyclophosphamide - du moins jusqu'à ce qu'on leur injecte des pTh17 !
L'oxaliplatine, un autre médicament anticancéreux, serait dans le même cas
[01/2014].
* Lymphocyte à mémoire (en anglais : immunological memory) :
Variété de lymphocyte qui garde en mémoire un premier contact avec un antigène.
Cette mémoire va permettre, lors d'une rencontre ultérieure avec le même
antigène, de le reconnaître et d'activer la multiplication des lymphocytes à
mémoire, déclenchant ainsi les réactions immunitaires spécifiques.
* Lymphocyte T-effecteur mémoire :
Pour assurer notre survie contre les agents pathogènes, notre organisme met en
action des défenses immunitaires constituées de cellules de l'immunité innée
précoce comme les lymphocytes tueurs naturels (NK, natural killer), les
polynucléaires, les macrophages, puis les lymphocytes B sécréteurs d'anticorps
et, enfin, des lymphocytes T effecteurs et/ou mémoires éduqués par les cellules
dendritiques (CD).
Cellules anti-métastases, qui non seulement repèrent les cellules tumorales dans
l'organisme, mais aussi les détruisent, limitant ainsi les risque de récidive.
Découvertes en 2005, elles seraient sécrétées par tous les malades cancéreux,
mais en quantité plus ou moins importante [02/2006].
* Lymphocyte T activé :
Lymphocyte programmé pour reconnaître un antigène et détruire toute cellule qui
en est porteur à sa surface.
* Lymphocyte T-régulateur (TReg) :
Lymphocytes jouant un rôle majeur dans la mise en place de l'immunité, en aidant
à définir ce qu'il faut attaquer et ce qu'il faut tolérer (c'est l'homéostasie
immunitaire), en inhibant pour cela les lymphocytes tueurs ; ils empêcheraient
ainsi le développement des maladies auto-immunes.
Les Tregs inhibent l'inflammation causée par les lymphocyte Th2.
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Les lymphocytes T régulateurs freinent l'activité anticancéreuse des autres
lymphocytes : en les éliminant dans une greffe de moelle osseuse, les médecins
sont parvenus à rendre les tueurs de cellules cancéreuses plus agressifs chez
des patients leucémiques [09/2010].
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Les lymphocytes T régulateurs naissent dans le thymus : c'est là qu'ils
apprennent à l'organisme à tolérer les bactéries commensales utiles à la
digestion ; leur déficience entraîne des colites chroniques [05/2013].
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Les lymphocytes T régulateurs sont étudiés en "immunothérapie cellulaire", qui
vise à rendre le système immunitaire tolérant envers les greffes et
transplantations, comme cela se produit naturellement lors de la formation du
foetus dans l'organisme de la mère [04/2014].
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En injectant de faibles doses d'interleukine 2 à des souris modèles de la
maladie d'Alzheimer, des chercheurs français ont fait croître la population des
lymphocytes Treg et ainsi ralenti l'évolution de la maladie [03/2016].
* Lymphocytes CD (Cluster of Differentiation) :
Lymphocytes pour lesquels les antigènes de différenciation des marqueurs de
surface permettent l'identification de différentes variétés d'éléments figurés
du sang (plaquettes, globules) à la superficie desquels ils sont fixés. Cette
fixation se fait par l'intermédiaire des anticorps monoclonaux qui proviennent
de divers endroits de l'organisme.
* Cellules tueuses naturelles NK (Natural Killer cell) :
Les cellules NK ne sont pas des lymphocytes T, car elles n'ont ni récepteur T,
ni CD3. Elles font cependant partie de la sous-population de lyphocytes dite
LGL (Large Granular Lymphocytes).
Elles ont spontanément une activité cytotoxique, qui est cependant bloquée en
permanence par l'action de récepteurs membranaires qui reconnaissent les
molécules du complexe majeur d'histocompatibilité du soi portées par les
cellules environnantes. Dès que ce blocage disparait (par exemple quand la
cellule NK rencontre une autre cellule qui a perdu ses molécules du CMH),
l'action cytotoxique du NK s'exerce.
Comprend les lymphocytes CD2+, CD3-, CD4-, CD16+, CD56+, CD57+, CD57-.
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Des souris chez qui le gène Ncr1 a été inactivé ont montré une réponse
immunitaire exacerbée, les cellules NK étant rendues hypersensibles aux signaux
d'alerte envoyés par les cellules agressées par tout élément étranger [01/2012].
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Des chercheurs suisses ont identifié les lipides qui activent les lymphocytes
NKT (Natural Killer T) au sein du thymus : ces lipides possèdent tous un
groupement éther [04/2012].
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Les travaux du professeur Qing Lee (Japon) ont montré in vitro que les
lymphocytes NK (Natural Killer) était activés par les phytoncides émis par les
plantes et inhalés par le promeneur lors d'une balade en forêt, avant de passer
dans la circulation sanguine [06/2018].
* Lymphocyte cytotoxique (CTL : CytoToxic Lymphocyte) :
Tout lymphocyte possédant la capacité de détruire des cellules sélectionnées
(comprend certains lymphocytes T, K et NK).
* Lymphocyte autoréactif :
Lymphocyte ayant la capacité de reconnaître les auto-antigènes, c'est-à-dire
les antigènes fabriqués par l'individu lui-même : un auto antigène est un
antigène capable, dans l'organisme qui l'a fabriqué, d'entraîner la formation
d'anticorps qui réagissent contre lui (nommés auto-anticorps).
* Lymphocyte MAIT (Mucosal Associated Invariant T cells) :
Variété de lymphocyte qui se développe uniquement en présence de la flore
intestinale et en assure vraissemblablement la protection vis à vis des autres
lymphocytes chargés d'éliminer les éléments pathogènes [04/2003].
La chercheuse française en immunopsychiatrie Lucile Capuron (INRA) a montré
pendant son post-doctorat à l'université Emory (Atlanta, USA) que les effets
d'une inflammation chronique ne sont pas stoppés par la barrière
hémato-encéphalique et peuvent entraîner des désordes biologiques dans le
cerveau, susceptibles de se traduire par des maladies mentales telles que
dépression, autisme et schizophrénie.
L'inflammation a un effet un impact sur le circuit de la dopamine, et rend par
ailleurs le cerveau plus sensible aux changements environnementaux [03/2019].
Une équipe japonaise vient de montrer que le système immunitaire des femmes
résistait mieux à ce vieillissement que celui des hommes, ce qui pourrait
expliquer qu'elles vivent 6 à 8 ans de plus que les hommes.
Le taux de globules blanc diminue progressivement avec l'âge (immunosénescence),
à l'exception des lymphocytes T CD4+ et des NK, dont le taux augmente plus
rapidement chez la femme que chez l'homme, pendant que la chute progressive de
production d'interleukines 6 et 10 est plus prononcée chez l'homme [05/2013].
L'université du Texas laisse envisager la mise au point d'un vaccin contre la
dépression induite par une inflammation, après des résultats favorables sur la
souris. Le cerveau répond en effet à l'inflammation par une production de
facteurs neurotoxiques, les globules blancs jouant un rôle important dans ce
processus [11/2016].
Une nouvelle structure vient d'être identifiée dans les ganglions lymphatiques,
siège du système immunitaire : nommé SPF, ce micro-organe ne se forme que lors
d'une réinfection par une bactérie ou un virus, ce qui explique pourquoi il
était jusque là passé inaperçu.
Le "SPF" est constitué de lymphocytes B mémoire et de plasmocytes [10/2018].
L'additif alimentaire E319 est soupçonné de perturber la réponse immunitaire de
l'organisme face au virus de la grippe, notamment au niveau des lymphocytes
TCD8, TCD4 et CD8, dont le nombre se voit réduit après une exposition au E319.
Il pourrait ainsi interférer avec l'installation de la mémoire immunitaire au
moment du vaccin, mais aussi lors d'une infection [05/2019].
Des chercheurs ont découvert dans le système immunitaire de diabétiques de type 1
un lymphocite hybride des lymphocoites B et T, qu'ils ont nommé "cellule X" ou
"lymphocyte X" et encourage la destruction des cellules productrices d'insuline
par le système immunitaire, à l'origine de ce type de diabète [07/2019].
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